Rappel aux bases de la physique de la lumière et à ses influences sur l’œil humain.
Depuis la publication du rapport de l’ANSES sur les effets sanitaires des systèmes d’éclairage utilisant des diodes électroluminescentes (LED) en 2010, chaque publication scientifique sur le sujet, pour peu que ses conclusions soient un tant soit peu «anxiogènes», est reprise en cœur par les médias qui se hâtent de diffuser des messages alarmistes. La dernière publication de l’INSERM en décembre 2016 n’y a pas échappé.
Pourtant, si on se donne la peine de lire l’article, sans se cantonner à ses conclusions, les risques photobiologiques que présenteraient les LED par rapport aux autres sources de lumière sont loin d’être prouvés. Dans cet article, on essaie de remonter à l’exposition réelle à laquelle les yeux des rats ont été exposés malgré l’absence des paramètres dimensionnant le niveau de risque lié à la lumière bleue. En effet, le niveau moyen et le contraste de luminance, pas plus que le spectre d’émission n’y sont précisés. Notre conclusion, que nous avons essayé d’établir en toute objectivité scientifique, est bien moins dramatique que celle retenue par les médias.